Le président béninois, Patrice Talon, a exclu toute possibilité d’accorder une grâce présidentielle avant la fin de son mandat en 2026. Dans un entretien avec Jeune Afrique fin février, il a réaffirmé sa position, insistant sur le fait qu’aucun détenu politique n’existe au Bénin, mais plutôt des acteurs politiques condamnés pour des délits avérés.
Selon Patrice Talon, la politique ne saurait constituer un bouclier pour échapper à la justice. « Nulle part dans le monde faire de la politique ne fournit une quelconque immunité pour couvrir des actes délictueux », a-t-il déclaré. Face à la question d’un éventuel recours à la grâce présidentielle, sa réponse a été sans appel : « Non ».
Le chef de l’État estime qu’une telle mesure reviendrait à créer une inégalité devant la justice. « Les péchés commis sous le couvert de la politique ne sont pas plus pardonnables que les autres », a-t-il précisé.
Quant à son successeur, Patrice Talon laisse la porte ouverte à une approche différente, tout en émettant des réserves sur la pertinence d’une telle décision.
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