Le mercredi 27 novembre 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a tenu une audience spéciale consacrée à une affaire de fraudes présumées impliquant l’ex-directeur national du contrôle des marchés publics (DNCMP), Éric Yetongnon, et quatorze autres accusés.
Le ministère public a requis une peine de 38 mois d’emprisonnement contre Éric Yetongnon, dont 18 mois fermes, pour « abus de fonctions » et « complicité d’abus de fonctions ».
L’ancien DNCMP est accusé d’avoir validé l’attribution irrégulière de plusieurs marchés publics, parfois sans exécution réelle, et d’avoir perçu des rétrocommissions, notamment des versements de six millions de FCFA.
Parmi les autres mis en cause figurent des responsables des marchés publics, des secrétaires exécutifs et des chefs d’entreprise. Les réquisitions varient selon les profils. Tandis que certains risquent jusqu’à dix ans de prison et 100 millions FCFA d’amende, d’autres pourraient bénéficier d’un sursis ou d’une relaxe.
L’affaire, porte sur un total de 35 marchés publics attribués entre 2019 et 2022. Le montant cumulé s’élève à plus de 15 milliards FCFA et impliqu des institutions comme la SBEE et le ministère de l’Énergie.
Les enquêtes ont été déclenchées par une plainte pour mauvaise exécution dans le cadre d’un programme de lutte contre le sida.
Le délibéré de cette affaire sera rendu le 9 décembre 2024.
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