Dans un scandale de sextape qui secoue actuellement la Guinée Equatoriale, Baltasar, un homme influent lié à la famille présidentielle, a reçu un soutien inattendu.
L’artiste Mani Bella, se présentant comme sa « sœur », a pris la parole pour exprimer son appui via les réseaux sociaux, remerciant Baltasar d’avoir « ouvert les yeux » du public sur une facette cachée de la société.
L’affaire est devenue virale, alimentant les discussions sur les réseaux sociaux depuis que plusieurs vidéos compromettantes impliquant le fils d’un haut responsable de la CEMAC ont été divulguées.
Les images révèlent des scènes intimes avec des centaines de femmes, dont certaines sont mariées ou enceintes, dans des lieux aussi divers que des bureaux, des toilettes, des chambres d’hôtel et même en extérieur.
Face à l’ampleur du scandale, Mani Bella a choisi de sortir du silence. Dans une publication Facebook, elle a interpellé Baltasar en l’appelant « mon frère » et l’a félicité pour avoir selon elle, dévoilé les comportements douteux de certaines femmes perçues comme des modèles de respectabilité.
Elle dénonce ainsi l’hypocrisie de juger les femmes sur leur apparence ou leur profession, en soulignant que celles travaillant dans des bureaux et arborant une apparence sobre ne sont pas nécessairement dignes ou fidèles.
Dans son message, elle affirme : « Tu viens de prouver au monde entier que ce n’est pas parce qu’une femme travaille derrière un bureau, porte des vêtements professionnels et des coiffures classiques qu’elle est morale ou fidèle. »
Mani Bella a également profité de l’occasion pour défendre les femmes « avant-gardistes » comme elle, souvent jugées sévèrement pour leur style et leur exposition médiatique.
Elle a conclu son post en félicitant ironiquement ceux qui, comme Baltasar, exposent publiquement ces comportements, jetant un pavé dans la mare de la morale publique équato-guinéenne.
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