La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert le procès des militaires accusés de vendre des treillis militaires aux terroristes.
Ces derniers, au nombre de trois dont, 2 Béninois et 1 Nigérien, sont poursuivis pour « appartenance à une organisation terroriste » dans le cadre d’une saisie d’un colis contenant 31 uniformes militaires.
Le colis en transit vers le Niger, contenait 28 treillis des forces armées béninoises et 3 de l’armée nigérienne, lorsqu’il a été intercepté.
Devant la CRIET, les agents mis en cause se sont défendus en expliquant que les uniformes étaient destinés à la vente entre militaires.
Une pratique courante selon eux, notamment en raison de la rareté des dotations en treillis, particulièrement au Niger.
Ils ont réfuté toute intention terroriste, affirmant que le colis était destiné à des collègues en besoin d’uniformes, et non à des groupes armés.
Le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire pour réquisitions et plaidoiries au 28 novembre 2024.
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