Le président Patrice Talon prépare son départ du pouvoir. Dans un entretien exclusif accordé à Jeune Afrique, il a réaffirmé son engagement à ne pas briguer un troisième mandat en 2026. Alors que son second quinquennat touche à sa fin, cette déclaration tranche avec les pratiques souvent observées sur le continent, où les anciens chefs d’État cherchent à conserver leur influence.
« Je serai politiquement inexistant », a-t-il affirmé. Ce choix, selon lui, est une démonstration de respect envers la démocratie et une manière de consolider les institutions. En refusant toute interférence avec son successeur, Patrice Talon ambitionne de montrer l’exemple et d’instaurer une nouvelle norme dans la gouvernance africaine.
Cette posture contraste fortement avec l’attitude de ses prédécesseurs, Nicéphore Soglo et Boni Yayi, qui ont souvent été critiqués pour leur ingérence dans les affaires politiques après leur mandat. Talon envoie ainsi un message clair : l’alternance pacifique est essentielle pour le développement durable du Bénin.
Avec cette grande promesse, Talon s’inscrit dans une démarche qui pourrait faire école, non seulement au Bénin, mais aussi dans toute l’Afrique.
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