Le 20 janvier 2025, la Chambre correctionnelle de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a rendu son verdict dans l’affaire opposant l’activiste Rémy Gnambakpo et le journaliste Boniface Akpolou à Joseph Djogbénou, président du parti Union progressiste le Renouveau.
Ce procès, déclenché suite à la publication de fausses informations attribuées à l’ex-président de la Cour constitutionnelle, a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois.
Le verdict a relaxé le prévenu Tokpon Fiora des poursuites, mais la Cour a prononcé des peines sévères contre les deux autres accusés.
Rémy Gnambakpo, l’activiste politique, a été condamné à une amende ferme d’un million de FCFA, tandis que Boniface Akpolou, le journaliste incriminé, a écopé de 12 mois de prison ferme, accompagnés d’une amende du même montant.
Cette affaire remonte à l’audience du 14 octobre 2024, où le ministère public, représenté par Armand Donald Reagan, avait requis une requalification des faits de harcèlement en publication de fausses nouvelles.
Le procureur avait également demandé la condamnation des accusés au paiement d’un franc symbolique à Joseph Djogbénou, ce que les avocats de la partie civile avaient soutenu.
Les faits qui ont conduit à cette condamnation remontent à la diffusion d’un faux journal, « Aujourd’hui au Bénin », qui avait attribué à Joseph Djogbénou des propos incendiaires à propos de sa prétendue candidature à la présidentielle de 2026, dans des conditions de violence.
Ces propos ont été relayés par Rémy Gnambakpo à travers des enregistrements audio devenus viraux sur les réseaux sociaux.
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