Le décès soudain de l’artiste Praouda, survenu le 26 décembre 2024, a bouleversé ses proches et ses admirateurs. Cependant, ce moment de deuil s’est rapidement transformé en conflit familial.
Le corps de Praouda repose à la morgue du CNHU, où famille et amis lui rendent hommage. Pourtant, une querelle autour de ses biens perturbe le recueillement.
La conjointe de l’artiste est accusée d’avoir agi précipitamment en accédant à son domicile avec des membres de sa famille, emportant des effets personnels malgré la sécurisation des clés par d’autres proches après les premiers malaises de Praouda.
Selon un proche, certains objets, tels que des ordinateurs, auraient disparu après son passage. Une confrontation a été organisée, mais les explications de la conjointe n’ont pas convaincu.
Une autre controverse concerne les enfants de Praouda. Contrairement aux rumeurs, la conjointe n’aurait pas eu d’enfants avec l’artiste, qui laisse derrière lui trois enfants, dont l’aînée, Miracle.
Par ailleurs, certains critiquent la focalisation excessive sur les biens matériels de l’artiste, estimant qu’elle détourne du véritable hommage à Praouda. D’autres dénoncent une exposition publique inappropriée et une mise en cause injuste de la veuve.
Pourquoi une femme devrait-elle demander l’autorisation d’accéder à la maison de son mari ? Si Praouda n’avait pas clarifié la gestion de ses biens, pourquoi en tenir la conjointe responsable ? Des questions qui sont pour l’heure, sans réponse.
Cette nouvelle affaire qui fait du bruit sur les réseaux sociaux, soulève des interrogations sur le respect des veuves après le décès de leurs époux. Ces dernières, dans la société africaine et béninoise en particulier, sont souvent objets d’injustice et de mépris après la mort de leur conjoint.
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