Au Bénin, le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey a rendu son verdict le vendredi 6 décembre 2024 dans une affaire d’exercice illégal de la profession médicale.
Le mis en cause, un promoteur de cabinet illégal de soins, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans fermes, et à une amende de 500.000 FCFA.
Ce dernier ne disposait d’aucune qualification dans le domaine de la santé, mais, avait ouvert un cabinet à Zakanmè, dans la commune de Bohicon, département du Zou.
Selon les informations recueillies, il avait été formé dans un autre centre illégal de soins opérant dans la même localité.
Son cabinet illégal est tombé sous le coup des autorités sanitaires après un décès maternel. Alerté par cet incident tragique, le ministère de la Santé a dépêché une équipe sur les lieux.
Cette intervention a conduit à la fermeture du cabinet, désormais mis sous scellés, et à l’arrestation de son promoteur.
Rappelons que l’enquête a révélé que la formation sanitaire illégale où le promoteur avait été formé était dirigée par un aide-soignant s’étant autoproclamé médecin. Ce dernier s’adonnait à des actes médicaux et des hospitalisations, souvent à l’origine de décès évitables.
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