Hier jeudi 5 décembre 2024, le Collège d’Enseignement Général 1 (CEG1) d’Abomey, situé dans le département du Zou, à plus de 100 km de Cotonou, a été déserté par les élèves. Les enseignants, en colère contre leur administration, ont suspendu les cours pour dénoncer leurs conditions de travail.
Les grévistes reprochent à l’administration des « mauvais traitements » et un « dysfonctionnement » profond dans la gestion du collège.
Selon Gilles Sagbo, porte-parole du mouvement, contacté par une radio locale, le mécontentement est lié au manque de moyens nécessaires à l’exercice de leur profession.
« Un enseignant doit disposer des fournitures prévues par la loi pour faire correctement son travail. Or, ce qui nous est fourni est insuffisant, malgré nos réclamations répétées. Nous avons décidé de montrer à l’autorité que nous ne sommes pas satisfaits de la manière dont nous sommes traités », a-t-il expliqué.
Au cœur de leurs revendications, des accusations contre certains collaborateurs du directeur du CEG. Ces derniers sont accusés d’adopter des comportements « irrespectueux » et d’utiliser un langage « ordurier » à l’encontre des enseignants. Les grévistes exigent une réponse rapide à leurs doléances sous peine d’intensifier leur mouvement.
De son côté, Bernard Kinhounmè, directeur de l’établissement, minimise la situation, qu’il qualifie de « mécompréhension ». Selon lui, les tensions se seraient déjà apaisées, et les cours ont repris normalement.
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