Au Bénin, le Tribunal de première instance de Cotonou a tenu une audience ce mardi 3 novembre 2024 pour examiner une affaire de violences conjugales impliquant un couple parent de trois enfants.
L’homme, accusé de « coups et blessures volontaires », comparaissait sans mandat de dépôt après une plainte déposée par son épouse.
Les faits remontent au 20 juillet 2024, lorsqu’une dispute conjugale a éclaté. Selon les déclarations de la plaignante, son mari l’aurait frappée et tenté à quatre reprises de l’étrangler, n’étant sauvée que grâce à l’intervention d’une voisine.
Face aux juges, l’accusé a nié les accusations, affirmant n’avoir fait que se défendre lors de ce qu’il qualifie d’« incident ». « Je n’ai pas vu de blessures », a-t-il déclaré, tout en minimisant la gravité de l’acte.
L’avocat de la partie civile a interrogé l’homme sur d’éventuels précédents de violence dans leur relation. Ce dernier a reconnu avoir giflé sa femme il y a six ans, un geste qu’il dit regretter.
Cependant, il a insisté sur le fait qu’il s’agissait, selon lui, de l’unique épisode de violence en 14 années de mariage.
Le couple traversait une période de crise depuis environ un an avant les événements du 20 juillet, selon les informations présentées à l’audience.
Le tribunal a renvoyé l’affaire au 28 janvier 2025 pour permettre la présentation de pièces supplémentaires, l’audition de témoins et les réquisitions des parties.
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