Un projet novateur de transport fluvial reliant Calavi à Porto-Novo suscite un fort intérêt auprès des autorités et des habitants de la commune d’Abomey-Calavi et de Porto-Novo.
En effet, ce projet, inscrit dans une stratégie nationale de modernisation des infrastructures, va exploiter le potentiel du fleuve Ouémé, dans le but de désengorger les routes tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
Selon les autorités locales, ce type de transport fluvial pourrait d’une part, améliorer la fluidité et la sécurité du trafic, tout en offrant une option durable face aux défis environnementaux actuels.
Et d’autre part, d’un point de vue économique, le transport fluvial se révèle plus compétitif que son équivalent routier, notamment pour le déplacement de marchandises lourdes.
Cette réduction des coûts logistiques pourrait encourager le commerce local et favoriser des échanges plus dynamiques entre les deux villes.
Par ailleurs, sur le plan écologique, cette initiative s’inscrit dans une logique de réduction de l’empreinte carbone. Le transport fluvial offre ainsi une alternative respectueuse de l’environnement, et répond aux exigences croissantes en matière de durabilité.
C’est donc conscientes de l’importance d’un dialogue inclusif, que les autorités multiplient les consultations auprès des populations riveraines. Ces rencontres visent à recueillir les avis des citoyens, des commerçants et des associations sur des questions clés comme la sécurité, la gestion du bruit ou la préservation des écosystèmes aquatiques.
Toutefois, si le transport fluvial entre Calavi et Porto-Novo promet de transformer le paysage logistique du Bénin, sa réussite repose sur plusieurs facteurs dont : une planification minutieuse, l’adhésion des communautés locales et un engagement fort des autorités à répondre aux attentes des citoyens seront déterminants.
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