Lancée officiellement ce mardi 5 novembre par Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, la 7e édition de la Semaine du Numérique (Senum) 2024 s’inscrit dans une réflexion sur l’avenir des médias béninois à l’ère du numérique.
À travers des débats sur les enjeux et les opportunités offertes par la transformation numérique, cet événement vise à mettre en lumière les nouvelles dynamiques qui façonnent le secteur.
Sous le thème « Numérique et médias : Nouveaux canaux, nouveaux défis », la Senum 2024 invite les acteurs du secteur à se réunir pour des ateliers, des masterclasses et des conférences, abordant des sujets aussi variés que la vérification des faits (fact-checking), la gestion des chaînes de télévision numériques au Bénin, ou encore les outils de mesure d’audience et le financement des médias dans un environnement numérique.
Ces échanges ont pour objectif d’offrir aux professionnels des médias les clés nécessaires pour naviguer dans cet univers en pleine évolution.
Lors de son discours d’ouverture, la ministre du Numérique a souligné l’ampleur de la mutation des médias à l’échelle mondiale. Elle a notamment mis en avant l’enthousiasme des jeunes générations, notamment celles de 15 à 24 ans, pour les contenus numériques et interactifs.
Bien que cette transformation entraîne son lot de défis, comme la prolifération des fake news ou la protection des données personnelles, elle ouvre également des perspectives nouvelles pour réinventer les médias au Bénin. « Les médias traditionnels, qu’ils soient publics ou privés, cohabitent désormais avec les plateformes numériques », a-t-elle précisé.
En somme, la Senum 2024 est une occasion de repenser le rôle des médias dans un environnement numérique dynamique, et de préparer le terrain pour une meilleure régulation et une plus grande responsabilité des acteurs médiatiques dans la société de l’information.
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