Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji a, à l’occasion de sa participation à une séance de discussion avec les jeunes ce vendredi 13 septembre à l’Institut Chant d’Oiseaux de Cotonou, révélé les principes qui ont forgé son caractère.
À l’en croire, l’honnêteté, l’intégrité et le dévouement sont les vertus qui arment sa personnalité. C’était lors des échanges sur le thème : « Renforcer l’éducation familiale de base pour asseoir les valeurs citoyennes de développement ».
« J’ai été responsable d’amphi à l’université, et je dénonçais les tricheurs. J’ai même rédigé un manifeste intitulé À bas la tricherie.
Au fil des années, j’ai affiné ces principes, car je crois qu’il s’agit de qualités et de valeurs essentielles. On m’a appelé au palais (régime de Yayi Boni) pour me proposer un poste, mais j’ai refusé.
Pourtant, je savais qu’un jour, j’occuperais une fonction à la Présidence de la République. J’ai eu une éducation rigide. J’ai l’habitude de dire que mon père ne m’a pas éduqué, il m’a dressé.
(…) Je crois que nous naissons tous avec une part de bien. Je crois aussi que, quel que soit leur comportement, nos parents nous aiment de tout leur cœur, même s’ils ont mille façons de l’exprimer
J’ai fait 20 ans de journalisme politique et je peux vous le dire, la main sur le cœur : il n’y a pas un homme politique béninois qui pourrait affirmer m’avoir donné 100 000 francs pour écrire en sa faveur ou contre un adversaire.
Il n’y en a pas. Et ils m’ont toujours respecté, sauf aujourd’hui. Je suis honnête, je le revendique, et c’est pourquoi parfois, en lisant certaines choses, on peut être frustré », a-t-il affirmé, selon des propos rapportés par Crystal News.
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